mardi 6 janvier 2009

Quel président pour la FFC ?

Jean Pitallier (76 ans), le plus âgé des présidents de fédérations en exercice (depuis 2001), s'est retiré de la "course" sans toutefois ménager ceux qui lui reprochent son âge :"L'âge, c'est un état d'esprit. C'est un honneur de me le rappeler. Je souhaite à tous ceux qui s'en préoccupent d'avoir ma fougue, ma volonté et en quelque sorte mon activité."

Trois candidats se sont donc déclarés en vue de l’élection (mandat de 4 ans) qui aura lieu le 28 février prochain :
¤ Cyrille Guimard (63 ans) fut, au printemps dernier, le premier à annoncer sa candidature.
Ancien sprinter et ancien directeur sportif de Hinault, Fignon et Lemond, il est candidat non pour témoigner, mais pour «provoquer le débat». Son programme sonne comme une condamnation de l’ancien régime. Son projet comporte deux axes majeurs :
- Redonner du pouvoir aux clubs, aux entraîneurs et aux éducateurs.
- Revoir de fond en comble la communication et le marketing de la fédération. Il ne supporte plus l’image véhiculée par sa discipline et estime qu’il est du ressort de la fédération d’y remédier.

¤ Michel Callot (41 ans) a déclaré sa candidature le 29 octobre.
Le président du comité Rhône-Alpes veut bousculer l’ordre actuel des choses : «Je voudrais souligner que c'est plus la candidature d'un projet et d'un collectif que d'un individu.
Pour espérer refonder notre fédération sur des bases différentes, il fallait se mettre en situation de prendre le pouvoir. On a des idées, des convictions et ça passe par le fait de bousculer l'ordre actuel avec un plan qui comporte 110 actions concrètes pour réformer le système fédéral».
Un site web a été créé pour présenter et soutenir son projet : ici

¤ Le 20 décembre, David Lappartient (35 ans) s'est porté candidat à la présidence.
Il est actuellement vice-président délégué de la FFC : «Je m'inscris dans la continuité, j'assume le bilan de l'équipe actuelle».
Interrogé sur les différences principales entre son programme et celui de Michel Callot, il a simplement répondu : «C'est un projet tenable. Je connais bien la fédération, je sais ce qui est réaliste et ce qui ne l'est pas».